LITHOTHERAPIE - EVEIL

Empathie

Définition : De nombreuses définitions sont proposées pour l'empathie. Selon les dictionnaires tels que wikipédia, l'empathie implique un processus de recul intellectuel qui vise la compréhension des états émotionnels des autres. L'empathie évoquée dans ce message est une contagion émotionnelle dans laquelle une personne éprouve le même état affectif qu'une autre sans qu'il y ait eu une quelconque analyse intellectuelle préalable.



1) Comment se développe l'empathie ?


Après observation de mon parcours ainsi que de celui d'autres chercheurs d'éveil, je pense que l'empathie se développe chez les personnes attentives à autrui. Cela m'apparaît comme un niveau plus profond d'attention à l'autre, de volonté de comprendre l'autre, de l'écouter, de l'aider.


2) Comment fonctionne l'empathie ?


Il faut être deux, au moins.

a) Proximité géographique

Plus l'autre est près de nous, plus forte est l'empathie. Le cas le plus puissant, c'est quand la personne me prend dans ses bras.

Exemple : A l'enterrement du mari d'une voisine, cette femme m'a prise dans ses bras et j'ai su très exactement quelle était sa souffrance. Ce fut une grande douleur, je ressentais sa tristesse comme si j'avais moi-même perdu mon mari. Sensation très étrange car ensuite j'étais mal alors que mon mari était bien vivant. Je n'avais aucune raison personnelle de me sentir malheureuse mais je l'étais bel et bien. Les jours suivant, il suffisait que je croise cette femme en voiture pour me reconnecter à sa tristesse.

b) Proximité affective

Plus la relation à l'autre est forte affectivement parlant, plus l'empathie est forte.

Exemple : Quand mon mari est stressé, je ressens sa peur, même si cette émotion n'est pas très forte. Le plus caractéristique, c'est la veille de la reprise du travail pour lui, après des vacances. C'est d'autant plus destabilisant quand ce n'est pas très fort car je ne me rends pas compte que c'est son émotion que je ressens. Pendant longtemps, je n'ai pas compris d'où venaient ces angoisses alors qu'aucun évènement personnel ne le justifiait. Je ne dis pas que j'ai cru être devenue folle mais presque.


3) L'empathie est-elle un don ?


Franchement, pour le moment, je ne sais pas gérer ce "don". Et il est encore plus fort quand je viens de voir un éveillé. C'est paradoxal car ce sont les moments où je me sens le mieux, où j'ai le plus d'énergie mais comme je ne sais pas gérer l'empathie, ça me destabilise. L'instabilité ne vient pas directement de moi mais des émotions des autres après contamination, émotions que je reprends malgré moi à mon compte.

Le jour où je serais capable de ressentir les émotions des autres sans être affectée, l'empathie deviendra certainement un outil exceptionnel pour aider autrui. Mais pour le moment, je suis en phase d'apprentissage. J'ai appris à ne plus me laisser embarquer trop durablement par mes propres émotions en regardant mentalement l'évènement déclencheur tout en générant beaucoup de détente et sans rien rajouter à ce qui s'est passé. Il faut que je fasse pareil avec celles des autres. La difficulté est que j'ai encore du mal à comprendre ce qui m'arrive quand ça se produit et qu'il n'y a pas d'évènement déclencheur.


4) Gérer l'empathie

J'ai trouvé un conseil pour apprendre à gérer l'empathie, avec une améthyste, sur le site suivant : http://lumiereocculte.discuforum.info/t12-L-empathie.htm

a) Prendre conscience

Il est impossible d'appliquer une méthode si nous n'avons pas conscience d'être en plein milieu d'une contamination émotionnelle. C'est malheureusement le plus difficile : distinguer nos émotions propres de celles qui proviennent des autres. J'avoue que je suis de plus en plus vigilante quant aux émotions des personnes avec lesquelles je suis ainsi que vis à vis des miennes. C'est une forme d'attention que je développe de plus en plus car plus je traite le problème tôt, plus il est facile à gérer.

b) Observer l'état mental

Une fois la contamination émotionnelle diagnostiquée, j'utilise une améthyste. Je la prends dans la main gauche et, si je peux, je m'allonge.

Mon état émotionnel s'améliore rapidement dans le sens où je retrouve ma tranquillilité, un bien-être légèrement joyeux.