LITHOTHERAPIE - EVEIL

Vouloir tout contrôler


J'aurais pu publier ce message avec le titre "Lâcher prise" mais c'est une formule trop souvent entendue et dont on ne sait pas réellement quoi faire. J'ai donc préféré partir de ce que nous connaissons, la volonté de tout contrôler, pour en montrer le mécanisme donc les limites. Plus je suis consciente de la façon dont je fonctionne et moins j'en suis esclave, moins je joue au mouton malgré moi.


1) Prendre conscience de notre volonté de tout contrôler

Ce n'est pas évident à voir. Nous pouvons croire que nous sommes zen, que nous nous adaptons à tout, mais notre vision n'est peut-être pas totalement claire. Il est possible que nous n'ayons pas perçu à quel point cette volonté de tout contrôler est notre moteur de vie.

Exemple
: Je me suis inscrite à un stage de radiéthésie et j'ai acheté un pendule. J'ai voulu faire un essai avant d'aller au stage et j'ai demandé à mon fils de prendre 2 morceaux de papier, d'écrire son nom sur l'un d'eux et de les plier tous deux de la même manière. J'ai cherché quel était le papier avec son nom avec le pendule et je me suis rendue compte que j'avais une préférence, que je voulait que le pendule tourne au-dessus de l'un des papiers. Et ça s'est produit bien sûr alors après j'avais des doutes et le pendule s'est arrêté de tourner puis j'ai râlé et il s'est remis à tourner !

Je n'en suis pas revenue de voir que même pour un sujet aussi peu important qu'un bout de papier avec un nom, j'avais une idée bien arrêtée sur celui qui devait être le bon : contrôler la situation ! Alors qu'est-ce que ça doit être pour des choses plus importantes !


2) Mécanisme de cette volonté de tout contrôler


a) Peur de souffrir

Vouloir tout contrôler, ne rien laisser au hasard, montre notre peur devant l'impondérable : notre peur de souffrir.

Exemple
: Quand je dois faire une conférence, je prépare minutieusement, dans les moindres détails, tout ce que j'ai à dire. Les gens disent que je suis perfectionniste mais en fait, il y a une peur la-dessous. J'agis de cette façon tout simplement pour éviter de soulever des questions auxquelles je ne saurais pas répondre.

Le thème de la peur est développé dans le sujet du même nom que je vous invite à parcourir : Peur.

b) Nous croyons savoir ce qu'il nous faut

Le grand travers de cette attitude de vouloir tout contrôler c'est que nous sommes persuadés de savoir ce qui est bien pour nous. Et, bien sûr, nous pouvons nous tromper.

Exemple
: J'ai toujours pensé que j'étais une enseignante et pas une soignante, je ne voulais pas en démordre et du coup j'ai refusé longtemps un stage de radiésthésie appliqué aux soins qu'on me conseillait à intervalles réguliers. Mais finalement je me suis rendue compte que j'avais un peu de magnétisme et je ne peux pas ne pas l'utiliser quand je vois des proches souffrir. Et ce stage de radiésthésie que j'ai enfin accepté de faire s'avère être exactement ce qu'il me fallait pour continuer à progresser !

c) Nous nous fatiguons

Nous nous fatiguons parce que nous nageons à contre-courant de la vie.

Exemple
: Lorsque je refuse quelque chose, je suis crispée, je fais des apnées et cette tension me fatigue à la longue.

d) Colère car nous n'obtenons pas ce que nous voulons

Puis nous nous énervons car nous ne parvenons pas à tout contrôler.
J'ai amplement développé ce thème dans le sujet de la Colère que je vous invite à parcourir.


3) Avons-nous vraiment le contrôle ?


Exemples : Avez-vous déjà réussi à forcer quelqu'un à vous aimer ou à vous donner du travail ou beaucoup d'argent ? Je ne sais pas pour vous mais moi, en forçant, je n'obtiens jamais ce que je veux où alors si ça fonctionne, ça occasionne tellement de problèmes que je m'en mords les doigts.


A lire ensuite : S'abandonner à la vie