Bonjour,
Un commencement : Devant nous, la route semblait s’étirer toute droite, à l’infini. De chaque côté, des dunes et des cailloux formaient une mer dont les vagues de sable ondulaient à perte de vue. Puis quelques points apparurent dans le lointain, pas plus gros que des fourmis, près de la voie asphaltée. Quelques points qui grossirent pour prendre l’apparence d’hommes au fur et à mesure que nous nous approchions. Notre voiture accosta au désert. Les hommes, à une centaine de mètres de là, nous firent signe d’approcher. Ils nous accueillirent chaleureusement et l’un d’eux me tendit un gantelet, m’enjoignant de l’enfiler à mon bras gauche. J’obtempérais, désarçonnée, toutes mes pensées focalisées sur ce gant dont je prenais lentement possession. Et tout à coup il fût là, perché sur mon poignet, superbe animal : un faucon. Il était encapuchonné et l’homme avait placé les brides attachées à ses pattes dans ma main gauche. La taille de cet oiseau de proie est surprenante lorsqu’il se trouve à une si courte distance des yeux. Son capuchon ne lui enlevait nullement sa grâce, son port altier, et il était presque rassurant de le savoir bridé. Une vie inconnue et impressionnante était posée en confiance sur mon poignet mais je la regardais avec un mélange de respect et d’indifférence. Le poids de l’oiseau, curieusement conséquent, me déséquilibra un instant. Il déploya ses ailes, les agita frénétiquement, oscillant sur mon bras. D’instinct, je rectifiais ma position et l’oiseau s’apaisa, retrouvant lentement sa majestueuse sérénité.
Un commencement : Devant nous, la route semblait s’étirer toute droite, à l’infini. De chaque côté, des dunes et des cailloux formaient une mer dont les vagues de sable ondulaient à perte de vue. Puis quelques points apparurent dans le lointain, pas plus gros que des fourmis, près de la voie asphaltée. Quelques points qui grossirent pour prendre l’apparence d’hommes au fur et à mesure que nous nous approchions. Notre voiture accosta au désert. Les hommes, à une centaine de mètres de là, nous firent signe d’approcher. Ils nous accueillirent chaleureusement et l’un d’eux me tendit un gantelet, m’enjoignant de l’enfiler à mon bras gauche. J’obtempérais, désarçonnée, toutes mes pensées focalisées sur ce gant dont je prenais lentement possession. Et tout à coup il fût là, perché sur mon poignet, superbe animal : un faucon. Il était encapuchonné et l’homme avait placé les brides attachées à ses pattes dans ma main gauche. La taille de cet oiseau de proie est surprenante lorsqu’il se trouve à une si courte distance des yeux. Son capuchon ne lui enlevait nullement sa grâce, son port altier, et il était presque rassurant de le savoir bridé. Une vie inconnue et impressionnante était posée en confiance sur mon poignet mais je la regardais avec un mélange de respect et d’indifférence. Le poids de l’oiseau, curieusement conséquent, me déséquilibra un instant. Il déploya ses ailes, les agita frénétiquement, oscillant sur mon bras. D’instinct, je rectifiais ma position et l’oiseau s’apaisa, retrouvant lentement sa majestueuse sérénité.
Il m’avait ainsi interdit de le regarder avec indifférence, m’obligeant à faire corps avec lui puisque nous formions un ensemble. Je le considérais sous un nouvel angle, comme un partenaire et un miroir en même temps : nous étions tous deux enténébrés, à la recherche de la Lumière.
Qui suis-je ? Je ne sais pas par où commencer pour me présenter. Les détails de ma vie, ma personnalité, mes aspirations : est-ce que cela me définit réellement ? A mon sens, ce ne sont que des étiquettes apposées sur un emballage cadeau dont on ignore le contenu. Je n'ai qu'une vision très partielle et éphémère de qui je suis.
J'enseigne les sciences et j'ai fait de la recherche scientifique en début de carrière professionnelle, ce qui n'est pas important en soi. Ce qui est interessant, à mon sens, c'est que la recherche scientifique et la recherche de la connaissance de soi utilisent le même mode opératoire, une analyse fondée sur l'observation et éclairée par les travaux d'autres chercheurs. C'est cette méthode que j'essaye d'appliquer et j'en partage les résultats sur ce blog.
Je ne suis pas un maître, je me sens comme une éternelle débutante sur ce chemin et j'ai la sensation d'avoir fait la plupart des erreurs contre lesquelles les livres de spiritualité mettent en garde. Mais cela m'a enrichie et m'a permis d'y voir plus clair, d'avoir un peu moins de doutes. Je ne me fais néanmoins plus beaucoup d'illusions sur mes compréhensions du moment, car elles sont en perpétuelle évolution, rien de figé et elles ne sont que la partie visible de l'iceberg avec encore tellement à découvrir. La lithothérapie est pour moi une aide précieuse, un moyen supplémentaire pour trouver et retrouver mon équilibre.
Je ne suis pas un maître, je me sens comme une éternelle débutante sur ce chemin et j'ai la sensation d'avoir fait la plupart des erreurs contre lesquelles les livres de spiritualité mettent en garde. Mais cela m'a enrichie et m'a permis d'y voir plus clair, d'avoir un peu moins de doutes. Je ne me fais néanmoins plus beaucoup d'illusions sur mes compréhensions du moment, car elles sont en perpétuelle évolution, rien de figé et elles ne sont que la partie visible de l'iceberg avec encore tellement à découvrir. La lithothérapie est pour moi une aide précieuse, un moyen supplémentaire pour trouver et retrouver mon équilibre.
Mon parcours spirituel :
Enfant, j'ai toujours eu le sentiment que quelque chose "clochait", sans comprendre quoi exactement.
J'ai suivi les enseignements d'un lama tibétain pendant plusieurs années et j'ai essayé d'appliquer ses conseils. Après analyse, je me suis rendue compte que la progression qu'il nous proposait ressemblait beaucoup au développement des 6 paramitas, à savoir : la générosité, l'éthique, la patience, l'effort enthousiaste, la méditation et la sagesse, enseignement bouddhiste bien connu. Ce que j'ai retranscris ici, c'est la façon dont j'ai intégré ces instructions. Ces intructions m'ont aidé à mieux vivre, à moins souffrir, à me sentir plus stable émotionnellement. C'était une phase où la compréhension de mon mode de fonctionnement était importante et c'est toujours vrai. Je me suis entraînée à décortiquer les processus d'apparition des émotions et les réactions non-conscientes qui en découlent. C'est un peu douloureux car cela fait prendre conscience des illusions entretenues à notre sujet. Mais quel soulagement ensuite de se sentir plus légère, du moins pendant un temps, jusqu'au murissement de la perte de l'illusion suivante. Ces sentiments de légèreté et d'espace rassurent quant au bien-fondé de cette quête : c'est un mieux être avec soi-même et avec les autres qui s'épanouit petit à petit.
Maintenant, je me suis éloignée de toute tradition car j'ai compris qu'aucune méthode ne mène à l'éveil : les méthodes servent à mieux comprendre comment nous fonctionnons, comment fonctionne la vie et nous aident donc à mieux vivre dans la manifestation. Ces méthodes ne nous libèrent pas totalement mais nous libèrent de la souffrance, ce qui est déjà très apréciable. Je crois que j'éprouvais le besoin de moins souffrir pour continuer à m'interroger : en effet, à chaque fois qu'une compréhension apparaissait en moi, j'étais rattrappée par les émotions et je "retombais".
Ceci dit, je pense que tous les chemins sont différents et il me semble qu'il n'y a aucune règle sur ce qu'il convient de faire ou de ne pas faire avant de s'intéresser réellement à l'éveil.
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